Le patrimoine asiatique, depuis la nuit des temps, a beaucoup offert et continue toujours de proposer le meilleur de ses innombrables objets. Les sujets et les thèmes ont populairement suscités l’intérêt des touristes qui ont visité les pays de l’Asie orientale à la fin du 19e siècle jusqu’à aujourd’hui, non seulement les visiteurs mais les acheteurs passionnés qui ont rempli les salles de ventes et qui enchérissent sur les articles qui ont eu pour lesquels un coup de coeur. L’ancrage historique de l’art venu du continent le plus vaste et le plus peuplé sur terre, remonte aux civilisations les plus anciennes. Il est marqué d’une culture si riche dans son ensemble et comme toute culture elle a ses composantes propres à elle. Le bol chantant ou encore connu sous le nom de bol chantant tibétain est l’un de ces symboles les plus phares et les plus répondu.
Bol chantant
Le bol tibétain tient ses origines de l’Himalaya ; la fameuse et l’immense chaîne de montagne qui sépare l’Inde et la Chine. Ce drôle d’objet a vu le jour il y a plus de trois millénaires ! Il fut fabriqué principalement dans la région du Tibet, au nord de l’Himalaya, d’où il retire son nom. Mais il est également créé dans les pays voisins précisément en Inde et au Népal. Le Népal est sitôt l’étoile montante dans ce domaine.
La composition est à base de sept métaux différents, à savoir l’argent, le cuivre, l’étain, le fer, le mercure, l’or et le plomb.
C’est la recette idéale depuis l’antiquité. Les proportions varient en termes de pourcentage d’un fabricant à un autres et cela a un impact sur le résultat final. Il faut des heures et des heures pour faire sortir le produit définitif destiné à être utilisé.
Cet outil a longtemps servi comme un instrument de musique lors des cérémonies de chant bouddhistes. Le son qu’il y génère semble être un moyen de méditation d’après leurs croyances. Une pratique assez mystérieuse qui cache bien des secrets pour ceux qui y croient même à notre époque.
On peut noter également que les produits artisanaux sont façonnés avec des outils traditionnels. En outre le métal martelé nécessite un virtuosité digne de la dinanderie ou la création des ustensiles.
Avec l’industrialisation et la production de masse, le bol chantant n’est plus un objet traditionnel exclusif pour une population ou une secte en particulier mais plutôt un substance multi-usage que l’on trouve aux quatre coins du monde. Il est désormais utilisé en cuisine, dans la décoration ou encore dans les cérémonie religieuses notamment les funérailles. Différents types de bols sont commercialisés sous plusieurs calibres et formats. Ils sont vendus sur les sites du e-commerce à des prix variables selon la qualité du son, sa pureté et les matériaux utilisés dans la fabrication.
Bol chantant artisanal vs bol chantant industriel
1- Bol artisanal
Fabriqué soigneusement à la main et en petites séries, souvent dans un atelier ou une forge et avec un outillage spécifique. La fabrication passe par plusieurs étapes qui sont toutes réalisées par des maîtres artisans. Chacun d’entre-eux est spécialisé dans une manoeuvre bien déterminée.
Dans les coulisses des ateliers, la première opération consiste à introduire les métaux dans le fourneau puis marteler la pâte afin qu’elle soit apte être modelé selon le besoin. Trois marteleurs interviennent à ce niveau. Cette première mise en forme va affiner le travail pour ce qui suit. La conception est vraiment minutieuse, dans ses petits détails.
C’est un savoir-fair à part entière, qui n’est pas à la porté de tous, mis à part le talent et l’intérêt porté pour ce métier, il faut une longue période d’apprentissage afin d’en maîtriser les techniques. C’est ce qui offre à un bol tibétain la qualitée souhaitée en comparaison avec d’autres fabriqués à l’aide d’une machine par exemple. Les motifs, les dessins et les gravures qui couvrent la partie extérieure et tous les gestes réalisés font la signature de l’artiste.
2- Bol industriel
A contrario, les bols chantants tibétain sont désormais produit fabriqués en masse. Cette production à grande échelle a changé partiellement la donne. Il y’en même en cristal et de différentes couleurs ! L’industrialisation a donné une seconde vie à ce magnifique instrument.
Certains collectionneurs d’objets considèrent que cette révolution a tué progressivement le côté artisanal et que le capitalisme a pris le dessus. Une poignée d’entre-eux sont allé même trop loin en disant que c’est un produit sans âme. Cependant, les usines continuent cette remontée et diversifient de plus en plus la gamme. La production en grandes quantités est devenu la norme répondant aux besoins du marché mondial, le bol tibétain est devenu un article exportable. Il est utilisé dans maintes thérapies, le son profond qu’il engendre est une source de relaxation et de détente.
Pour conclure, les points différences ne sont pas aussi flagrants. En revanche, il y en a qui sont saillants. Prenons l’exemple du prix qui est un bon indicateur pour justifier la bonne qualité, entre autres la régularité de la forme ronde et l’épaisseur ne trompent jamais. Ainsi, la sonorité qu’elle soit grave ou aiguë est le stimulus le plus incontournable spécialement pour les personnes qui optent pour un type d’usage qui sort un peu du lot.
Il est vrai que le produit artisanal n’est pas constamment aussi parfait. Nous pouvons le constater même à l’oeil nue mais c’est ce qui fait de lui un objet unique de création et non pas un article identique numéroté. Il faut reconnaître que cela dévalorise considérablement l’objet. Nous ne pouvons guère parler d’une “oeuvre d’art”.
Il est à rappeler qu’il faut éviter l’arnaque car le marché est pris pour cible par la contrefaçon. Il est fortement recommandé de bien choisir son bol. N’hésitez pas à consulter l’avis des experts partageant sur la toile leurs connaissances en la matière et donnant des conseils précieux ; comment choisir le bol tibétain ? quels sont les critères de choix ? Où l’acheter ? Via internet ou aller directement dans les boutiques et tester ? Et à quel prix ?
Finalement le meilleur indicateur…c’est vous… ! Et votre ressenti à l’égard du concept.
