10 façons d’endormir un bébé

10 façons d’endormir un bébé

Astuces 1 : apprendre les spécificités de son sommeil

De nombreux parents observent, après avoir couché bébé, que celui-ci bouge énormément: mouvements des bras, de jambes, mimiques étonnantes, yeux qui bougent et s’entrouvrent parfois… Surtout, ne le prenez pas dans vos bras à ce moment-là, cela risquerait de le perturber puisqu’il est en phase d’endormissement.

Vient ensuite la phase de sommeil dite ‘calme’ : le petit ne bouge plus et sa respiration se fait ample. Cette phase dure une vingtaine de minutes et l’enfant ne se réveille pas. C’est le moment d’en profiter pour recharger vos batteries !

Astuce 2 pour endormir un bébé : lui aménager un coin douillet

Même tout petit, un bébé a besoin de repères pour s’endormir sereinement. Si toutes les familles n’ont pas la chance de réserver une chambre pour chaque enfant, il est important de « privatiser » un petit coin sécurisant pour loulou. Le petit a besoin de retrouver dans son espace de sommeil, les mêmes objets, la même ambiance avant de glisser tranquillement dans les bras de Morphée.

Astuce 3: l’accompagner au lit

En grandissant, Loulou évolue… et son sommeil aussi ! Il est excité avant de rejoindre son lit ? Il pleure et rechigne à se coucher ? Pas de panique, vous pouvez l’accompagner en douceur vers le sommeil. Tout d’abord, instaurez, tel que « pipi, les dents, au lit ! » pour poser un cadre rassurant. Puis, n’hésitez pas à ramener le calme à la maisonen lui faisant un massage du dos par exemple ou bien en lui contant une jolie histoire. Les parents doivent être fermes et rassurants et laisser l’enfant trouver seul son sommeil.

Astuce 4: savoir dire « non »

Vous vous apprêtez à vous endormir, quand soudain votre bébé de 12 mois grogne dans son lit, dans un demi-sommeil. Vous vous rendez auprès de lui, avec un biberon de lait chaud dans l’idée de le calmer et l’apaiser. Si l’intention est bonne, l’enfant lui, comprend « je pleure et j’ai un biberon, quel bonheur ! ». Pourquoi ne le referait-il pas demain soir ? Le mécanisme des nuits infernales est en marche…

Sachez dire non, fermement, sans avoir à vous justifier. Il ne faut pas que vous reveniez sur votre décision pour que l’enfant se sente sécurisé.

 

Astuce 5: se débarrasser du biberon de nuit

Si jusqu’à 3 mois, le repas de nuit est un besoin pour bébé, au-delà de 6 mois, il ne s’agit plus d’un besoin mais d’une mauvaise habitude. Pour initier le changement et commencer à aider bébé à faire ses nuits, il convient de régulariser au maximum les horaires des quatre ou cinq repas de jour et de diminuer progressivement la quantité de lait dans le biberon de nuit.

Attention également à laisser le conjoint prendre régulièrement le relais la nuit auprès d’un bébé allaité s’il se manifeste. En effet, avec son odorat très fin, le petit loup va vite sentir que le lait maternel est disponible.

Astuce 6: respecter les 3 règles de base

Pour instaurer des bonnes habitudes chez un bébé de moins d’un an, il est nécessaire de respecter trois règles de base :

1/ Faire en sorte que bébé s’endorme et se réveille au même endroit pour qu’il ne soit pas perturbé et ne se réveille pas la nuit en pleurs, dans un lieu inconnu.

2/ Prenez garde à ce que l’enfant ne devienne pas dépendant d’objets (comme sa boîte à musique ou son mobile) ou bien d’actions spécifiques (comme lui donner le sein, le caresser avant qu’il s’endorme). Tout ce qui ne favorise pas son autonomie dans le sommeil le rendra dépendant au moment du coucher, donc plus difficile à endormir.

3/ Il est impératif que les parents sortent de la chambre de bébé avant qu’il ne s’endormer.Laisser l’enfant seul avant l’endormissement lui signifie qu’il n’a rien à craindre de la solitude et de la nuit et qu’il est parfaitement capable de se débrouiller tout seul pour trouver le sommeil. Plus les parents sont tranquilles, plus le petit se sent rassuré !

 

Astuce 7: favoriser l’autobercement

Pas de panique si votre chouchou, aux alentours de 18 mois, se cogne la tête contre les barreaux de son lit ou le secoue énergiquement au moment du coucher. Ce comportement assez étrange, permet au petit de décharger la tension accumulée pendant la journée et s’arrête naturellement vers ses 24 mois.

Mais comment l’empêcher de se faire du mal ? Sachez tout d’abord que l’enfant ne se fait pas réellement mal, il arrête toujours avant. Vous pouvez néanmoins rembourrer l’endroit où il prend l’habitude de se cogner. Enfin, ne considérez pas que l’enfant va mal, ceci n’est pas un symptôme d’anxiété, d’autant plus si ce dernier est gai et sociable durant la journée.

 

Astuce 8: comprendre la peur du noir

Bien souvent, aux alentours de ses 24 mois, l’enfant commence à manifester des peurs notamment quand il se retrouve seul dans le noir. Généralement, cette peur s’explique par un changement de vie pour l’enfant, le signe qu’il franchit une étape clé de son évolution. Les cauchemars et l’imagination sont au rendez-vous pour l’effrayer. Pas de panique, cette crainte de l’obscurité disparaît vers ses cinq ou six ans.

L’enfant peut également redouter la séparation avec ses parents. Il va devoir apprendre à gérer seul ses angoisses… Néanmoins, à 6 ans, ses défenses seront suffisamment élevées pour qu’il puisse faire le tri entre ses peurs imaginaires et la réalité.

Astuce 9: se méfier des déplacements

En cas de départ en vacances ou de déménagement, l’enfant perd ses repères et son sommeil est fragilisé. Pour éviter des éventuels troubles du sommeil, il est important de maintenir à l’identique tout ce qui peut l’être : les horaires, les draps du lit, le doudou, le rituel du coucher, etc. Sachez que plus les changements de vie sont importants, plus les enfants devront faire des efforts d’adaptation et plus leur sommeil sera perturbé.

Astuce 10: ramener dans sa chambre

Si votre petit, téméraire de plus de deux ans se lève de son lit pour venir vous déranger dans le salonalors qu’il est censé être couché ? Ramenez-le fermement dans sa chambre. Autant de fois que nécessaire. Parlez-lui fermement en lui disant par exemple : « Je t’aime mais c’est l’heure du lit pour les enfants, alors tu retournes dans le tien et tu y restes jusqu’à demain matin ».

Dans le cas où ce dernier se lèverait trop souvent pour venir vous défier, n’hésitez pas à le raccompagner dans sa chambre en fermant sa porte. Les plus jeunes détestent cela et ils protesteront naturellement. Expliquez-lui que s’il se couche, vous rouvrirez à nouveau la porte. La balle est dans son camp, il devra dès lors alors adopter la bonne attitude.